Le transport ferroviaire est aujourd’hui un acteur incontournable pour notre Pays de Valois et de sa capitale Crépy-en-Valois. Cet outil mis à disposition des salariés et des étudiants est un élément structurant et indispensable.

Hélas, depuis de longs mois, les difficultés sont récurrentes sur la ligne, retards, suppression de trains, suppression de modules et voitures, surnombre dans ces mêmes voitures. Ces problèmes entrainent une insatisfaction des usagers, mais aussi leur colère qui risque d’entrainer des mouvements d’humeur parfois violents à l’encontre des représentants de la SNCF.

A titre d’illustration, dois je rappeler le palmarès éloquent de la ligne Paris-Crépy (dite K), 21,8% d’irrégularité au 1er semestre 2010 (STIF bulletin d’information de la qualité de service octobre 2010). Ces résultats en font la ligne la plus catastrophique de l’Ile de France mais aussi sans doute de toute la France. Hélas, elle ne figure pas dans les 12 lignes à améliorer. Deux tiers des usagers du Valois prennent cette ligne. Et les dysfonctionnements ont un impact naturel sur les TER qui empruntent la même voie.

Les annonces faites en gare ou dans le train en période de crise sont particulièrement absentes, ou  avec des informations parfois erronées ou déplacées. Une amélioration serait appréciée par les usagers parfois déroutés, mais le plus souvent agacés et désespérés, n’ayant plus de solution pour terminer leur voyage, rallier leur travail ou leur foyer.

Je voulais aussi faire part d’une suggestion et de deux grandes difficultés structurelles :

Première grande difficulté sur notre ligne, la présence de deux Autorités Organisatrices de Transport

La ligne reliant Paris à Laon est doublée à partir de Crépy-en-Valois de la ligne K gérée par l’Ile de France. Il serait donc opportun d’homogénéiser les services et les informations entre Picardie et Ile de France. Même si nous savons tous la difficulté d’une telle tâche. Il est illusoire d’expliquer à un voyageur prenant un train en gare du Pays de Valois, qu’ il peut bénéficier de tel service suivant la couleur du train seul indicateur de son gestionnaire. Ceci est particulièrement vrai et sensible en période perturbée qui sont aujourd’hui relativement courantes.

Seconde grande difficulté les gares et leurs abords

Les gares et leurs abords doivent être repensés en termes d’accessibilité, d’inter-modalité et de stationnements. A l’issue de notre SCOT, les élus communautaires ont considéré que nos gares sont aujourd’hui les points de départ d’un urbanisme communicant et d’avenir pour notre pays. Leurs existences ont été déterminantes dans la désignation des pôles structurants de développement du pays de Valois. Il fait maintenant leur donner l’accessibilité et les équipements adéquats aux ambitions affichées par tous. C’est le travail de tous, communes, RFF, SNCF, département, région et état.

A titre d’illustration :

- Equipement des gares pour PMR sur l'ensemble de la ligne. Il est anormal qu'un client handicapé crépynois doive remonter à Villers ou Soissons.

- Annonce vocale des Bornes d'Informations Voyageurs

 

Une suggestion d’amélioration

 

La région organisatrice du transport par convention « touche » des pénalités de la part de l’exploitant en cas de non-respect des engagements et notamment de la régularité et ponctualité. Ne pourrait on obtenir par convention et transparence de l’exploitant qu’une partie de ces pénalités soient systématiquement reversées aux usagers abonnés ayant subit les aléas de dysfonctionnement. Même si une telle clause est sans doute difficile à mettre en œuvre rapidement, elle peut faire partie d’un avenant à la convention ou tout au moins être intégré à la future.

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