On n’y débat de rien de significatif. Les décisions sont prises par quelques personnes sans aucune concertation, sans avis des commissions adéquates.

Les preuves :

 

En 3 mois une seule commission s’est réunie au mépris de l’article L2121-22 du code des collectivités territoriales encore une fois non respecté, « Elles sont convoquées par le maire, qui en est le président de droit, dans les huit jours qui suivent leur nomination, ou à plus bref délai sur la demande de la majorité des membres qui les composent. Dans cette première réunion, les commissions désignent un vice-président qui peut les convoquer et les présider si le maire est absent ou empêché. » Rien n’a été fait dans ce sens.

 

La Déclaration d’Utilité Publique pour la zone d’activité est abandonnée sans débat ni vote alors qu’elle fut voté à l’unanimité par le conseil municipal.  11 conseillers étaient déjà présents à l’époque, monsieur Fortier n’avait pas voté contre en s’abstenant et certains conseillers de son équipe avaient voté pour : Vivien, Fossé, Zajda. C’est donc mépriser ces votes et les concertations puisqu’un commissaire enquêteur nommé par le tribunal administratif a donné un avis favorable en mars 2014, après une enquête publique d’un mois ou tous ont pu être entendus sans esprit partisan. Cela aurait mérité au moins quelques explications en commission et au conseil.

Autre fait, la municipalité décide de l’aménagement des rythmes scolaires, aucun passage en conseil préalable, aucune commission évidemment. Pire encore, nous apprenons par le Parisien du lundi 23 juin, que le tout sera payant pour les familles, 132€ annuels pour ceux qui paient l’impôt, et 30€ annuels pour ceux qui ne le paient pas. Le tout fixé arbitrairement par le maire sans aucun bilan financier et justifications chiffrés, il l’avoue lui-même dans ce même journal.

 

Le plus drôle ou le plus triste enfin, le conseil municipal vote le 29 avril les indemnités des conseillers. Ceci soulève la grogne dans les rangs des conseillers de l’équipe Fortier, alors que cela ne tienne, le maire propose un nouveau vote lors du prochain conseil sans passage en commission. Là aussi une concertation aurait peut-être pu éviter un tel cafouillage et impréparation. Crépy-en-Valois sera la seule ville de France sur 36000 a voté les indemnités divergentes deux fois en deux mois !

 

Deux de nos courriers sont restés depuis le 10 mai sans réponse, ils concernent les droits de l’opposition au conseil municipal. Le maire propose comme réponse un règlement intérieur qui voit les droits restreins par rapport au précédent mandat. Là aussi sans l’avis d’aucune commission évidemment !

 

Que dire des décisions de réduire les temps de Crépy Plage, supprimer la brigade équestre, supprimer certaines animations sans aucune information et avis des commissions et donc de l’opposition.

 

C’est pourquoi, je m’interroge sur la volonté du maire de travailler avec l’ensemble du conseil municipal et donc sur son utilité !
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